Sophrologie et conscience

Dans toutes les journées du mois d’avril, celle du 5 avril était dédiée à la conscience.

Cela m’a interpellée car la devise en sophrologie n’est-elle pas : « UT CONSCIENTIA NOSCATUR » : « Afin que la conscience soit connue ».

Conscience de notre environnement, conscience de notre schéma corporel, de notre respiration, conscience des sensations, des perceptions, etc.

Combien de fois prononçons-nous le mot « conscience » dans une séance ?

Savons-nous définir ce qu’est la conscience, ce qu’est avoir conscience de ?

Prenons l’étymologie du mot : « Cum scienta » signifie savoir ce que l’on sait. Avoir connaissance de ce que l’on ressent, de ce qui nous guide, nous accompagne.

De nombreuses expressions existent autour et avec la conscience : « prendre conscience de quelque chose » ; « avoir conscience de quelque chose » ; « avoir bonne ou mauvaise conscience », etc. Selon la phrase et le contexte, le mot conscience n’a pas la même signification.

En sophrologie, la conscience concerne entre autre la conscience de soi. Le professeur Caycedo distingue 3 types de conscience : la conscience pathologique, la conscience ordinaire et la conscience sophronique. Dans cette conscience sophronique, nous trouvons différents niveaux de conscience qui se situent entre veille et sommeil. Caycedo évoque ainsi l’éventail de la conscience (horizontalement et verticalement).

Cette conscience de soi nous améne vers un développement personnel. Par la pratique nous apprenons à mieux nous connaître, nous affinons notre observation intérieure et extérieure. Petit à petit, nous explorons les structures de notre conscience. Le professeur Caycedo en présente trois : nos structures présentes (c’est à dire ce que nous percevons là dans l’instant présent, notre réalité du moment) ; nos structures sous-jacentes (qui représentent notre inconscient, notre intérieur) et nos structures latentes (qui se situent entre les deux et qui émergent dans les séances de sophrologie avec l’entraînement).

Tout ceci peut paraître complexe et nous pourrions en parler très longuement.

Peut-être avez-vous pris conscience de ce que vous savez sur cette conscience en sophrologie ? Comment vous la percevez ?

Posez-vous et laissez-vous tout simplement guider par votre conscience.